Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne.
Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne. Frère d'âmeFrère d'âme
David Diop est Maître de conférences HDR (Habilité à diriger des recherches) en littérature française du 18e siècle à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA), depuis 2014.
Il a grandi au Sénégal. Agrégé de Lettres, il est titulaire d'une Licence L1 et L3 : littérature du 18e siècle et d'un Master Enseignement (Capes Lettres Modernes), Master 1 et 2.
Ses publications portent sur les représentations européennes de l’Afrique et des Africains au siècle des Lumières.
C'est à ce titre qu'il dirige également un Groupe de Recherches sur les Représentations européennes de l'Afrique aux 17e et 18e siècles (G.R.R.E.A. 17/18) créé en juin 2009.
Ses thèmes de recherche sont aussi la Littérature et libertinage au 18e siècle, Les récits de voyage au 18e siècle.
Il est délégué départemental de la CASDEN Banque Populaire dans le 64.
"1889, l'Attraction universelle", paru en 2012 aux éditions L'Harmattan dans la collection "Roman historique", est son premier roman.
En août 2018 parait son second roman aux éditions du Seuil, "Frère d'âme", qui raconte l'histoire d'Alfa Ndiaye, un tirailleur sénégalais durant la première guerre mondiale.
David Diop remporte le prix Goncourt des Lycéens avec "Frère d'âme" en novembre 2018.
Une fiction, qui figure également dans la sélection pour le prix Fémina.
« Comment avoir l’audace de prétendre être en vie si l’on vit sans oser ? « . Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime ». Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d’adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune soeur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme.
C’est l’affaire d’une semaine, pense-t-il… De l’ex-Allemagne de l’Est à la Turquie d’Atatürk, de la Géorgie de Staline à l’Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées. Alexis Michalik a décidément le goût de l’aventure : après le succès phénoménal d’Edmond, le comédien, metteur en scène et dramaturge couronné par cinq Molières, nous embarque à bord d’un premier roman virevoltant, drôle et exaltant.
Lorsque le célèbre aviateur Charles Lindbergh battit le président Roosevelt aux élections présidentielles de 1940, la peur s’empara des Juifs américains. Non seulement Lindbergh avait, clans son discours radiophonique à la nation, reproché aux juifs de pousser l’Amérique à entreprendre une guerre inutile avec l’Allemagne nazie, mais, en devenant trente-troisième président des Etats-Unis, il s’empressa de signer un pacte de non-agression avec Hitler. Alors la terreur pénétra dans les foyers juifs, notamment dans celui de la famille Roth. Ce contexte sert de décor historique au Complot contre l’Amérique, un roman où Philip Roth, qui avait sept ans à l’époque, raconte ce que vécut et ressentit sa famille, et des millions de familles semblables dans tout le pays, lors des lourdes années où s’exerça la présidence de Lindbergh, quand les citoyens américains qui étaient aussi des juifs avaient de bonnes raisons de craindre le pire. Ce faisant, il nous offre un nouveau chef-d’œuvre.
Lisa et Arthur n’ont rendez-vous qu’une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher…
… elle passe la sienne à l’attendre.
Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d’art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate.
Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n’offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l’aimer :
« Ce qui m’arrive est inimaginable, et pourtant bien réel… »
Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.
Un thriller psychologique vertigineux
au final stupéfiant.
Lorsque son père, le poète surréaliste André Liberati est touché par une crise de délire, l’écrivain Simon Liberati s’interroge : qu’est-ce que la création ? Qu’est-ce que ce mouvement mystérieux de l’inspiration, en prose et en poésie ?
Il y a deux ans, il avait publié Eva, aujourd’hui il revient à l’autobiographie, en racontant les jours merveilleux de son enfance, la présence singulière de son père, la figure muette et obsédante d’un frère mort à un an, l’expérience du feu qu’est l’écriture. Quand on est le filleul d’Aragon, et qu’on a vu de près l’amitié complexe de Breton pour son père, on sait que l’écriture est engagement et impulsion.
Un autoportrait saisissant.
Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue à chercher l’homme de sa vie. Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa petite fille.
Ils font connaissance grâce à Internet et, désireux de se rencontrer, se donnent bientôt rendez-vous dans un restaurant de Manhattan.
Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte de l’établissement, sont conduits à la même table et pourtant… ils ne se croiseront jamais.
Jeu de mensonges ? Fantasme de l’un ? Manipulation de l’autre ? Victimes d’une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple rendez-vous manqué…