« Réactionnaire, disent-ils. Le moment m’a donc semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance. Il ne s’agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à l’heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l’autobiographie. Je joue cartes sur table, je dis d’où je parle, mais je ne dis pas pour autant : « A chacun sa vision des choses ».
Le vrai que je cherche, encore et toujours, est le vrai du réel : son élucidation reste à mes yeux prioritaire. Cependant, comme l’a écrit Kierkegaard : « Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est autre chose ». C’est cet « autre chose » que j’ai voulu mettre au clair en écrivant, une fois n’est pas coutume, à la première personne ». Alain Finkielkraut.
"Réactionnaire, disent-ils. Le moment m'a donc semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance. Il ne s'agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à l'heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l'autobiographie. Je joue cartes sur table, je dis d'où je parle, mais je ne dis pas pour autant : "A chacun sa vision des choses".
Le vrai que je cherche, encore et toujours, est le vrai du réel : son élucidation reste à mes yeux prioritaire. Cependant, comme l'a écrit Kierkegaard : "Penser est une chose, exister dans ce qu'on pense est autre chose". C'est cet "autre chose" que j'ai voulu mettre au clair en écrivant, une fois n'est pas coutume, à la première personne". Alain Finkielkraut.
A la première personne
Alain Finkielkraut, né le 30 juin 1949 à Paris, est un philosophe, écrivain, essayiste et animateur de radio français.
Agrégé de lettres modernes et titulaire d'une maîtrise de philosophie, il anime depuis 1985 l'émission Répliques sur France Culture et est l'auteur de nombreux essais sur la littérature, l'amour ou la modernité. Professeur au Lycée technique de Beauvais, puis à l'Université de Berkeley entre 1974 et 1978, il a enseigné à l'Institut universitaire Elie-Wiesel et a été professeur d'histoire des idées au département Humanités et sciences sociales de l'École polytechnique entre 1989 et 2014, année où il est élu membre de l'Académie française. Il intervient souvent dans l'espace médiatique français.
Il s'est engagé dans le mouvement de mai 68 avant de rejoindre la « nouvelle philosophie » dans les années 1970. Devenu un intellectuel familier du public au cours des années 1980, il développe alors une réflexion propre sur l'identité, la mémoire et l'intégration par l'école. Dans ce contexte, il s'est exprimé sur des questions politiques comme la judéité, le nationalisme, la colonisation, le sionisme, la notion d'identité, l'antisémitisme et le racisme, sur le multiculturalisme, sur les failles du système éducatif français, ou encore sur les guerres de Yougoslavie — prises de positions qui ont parfois fait l'objet de vives controverses.
Il est officier de la Légion d'honneur depuis 2009 et récipiendaire de nombreux prix pour ses essais
» La rencontre fut électrique. Un coup de foudre pour lui ; moi, je me laissai porter par le flot, passive et ravie à la fois. Chet était beau garçon, conscient de son charme, style ado, un peu voyou, et déterminé à soulever cette Parisienne si peu américaine qui ne protestait pas. Il me plaisait, j’étais flattée, et comme toujours je ne pensais pas plus loin que le jour même… »
Née à Paris en 1933, cachée et portant l’étoile jaune pendant la guerre, grand amour de Chet Baker et muse de Saint-Germain-des-Prés, comédienne à la fois discrète et prolifique, devenue agente de stars dans la série à succès Dix pour cent, Liliane Rovere a tout d’une héroïne de roman.
Avec une gouaille qui swingue, elle écrit aujourd’hui sa vie, sa folle vie – mouvementée, jazzy, imprévisible.
« Comment, de la petite fille turbulente que j’étais dans la caravane de mes parents, suis-je devenue l’une des femmes les plus suivies de France sur les réseaux sociaux, sans même l’avoir voulu ? Comment ai-je vécu ces bouleversements tout en restant fidèle à mes amis, à ma famille, à qui je suis ? Dans ce livre confession, je raconte tout ce qui s’est passé, même les passages les plus douloureux. Les hommes, parfois très violents ; le surmenage ; le harcèlement mais aussi les coulisses de l’émission « Les Marseillais » ; mes meilleurs souvenirs ; mes plus grosses rigolades et mes plus beaux moments : vous livre mon vécu, comme je suis, franche, directe et sans prendre de gants, car c’est à vous tous que je dois la vie qui est la mienne aujourd’hui. Ce livre, c’est tout moi. »
A 61 ans, Thierry Beccaro compte parmi les animateurs de télévision les plus populaires auprès du grand public, notamment comme présentateur du jeu Motus sur France 2 depuis 1990 ou comme joker de William Leymergie pour Télématin. Depuis plus de 20 ans il s’illustre également comme comédien, notamment au théâtre où il accumule les grands succès populaires à Paris comme en province. Thierry Beccaro, apprécié pour sa bonne humeur et sa gentillesse, a en réalité toujours cherché à lutter et à enfouir un terrible secret qu’il confie pour la première fois : celui d’un enfant battu. Victime de terribles violences dont le souvenir aura constitué un traumatisme profond jusqu’à ces dernières années, il témoigne aujourd’hui afin de libérer la parole sur ce fléau dont souffrent des milliers d’enfants dans notre pays. Afin de leur montrer qu’il est possible, un jour, d’y échapper et de passer de l’autre côté de la rive..
» Toute ma vie j’ai eu de la chance, beaucoup de chance, peut-être même trop de chance quand je pense à tous ceux qui n’ont d’autre choix que d’affronter la grisaille d’un quotidien désespérant et, souvent, douloureux. Ce n’est pas que les épreuves m’ont été épargnées. J’ai eu mon lot d’échecs professionnels et personnels. J’ai même l’impression d’avoir parfois dû payer un prix élevé au succès, et à la notoriété. «
Corentine ou l’histoire d’une revanche sur un avenir de malheur et de servitude.
En 1890, une petite fille naît dans une famille de paysans bretons au cœur de ces montagnes noires où la misère pousse des milliers de gens à émigrer. Ses parents vont la placer, alors qu’elle n’a que sept ans, chez un riche propriétaire où, disait-elle, elle put enfin manger à sa faim.
À douze ans, alors qu’elle ne parle quasiment pas le français, elle part comme domestique à Paris. Elle y connaît les humiliations, l’exploitation, le mépris, la violence d’un monde qui n’épargne rien ni personne.
Jusqu’au jour où un homme pas comme les autres frappe à sa porte. La malchance a-t-elle enfin tourné ?
Corentine était ma grand-mère. Une femme exceptionnelle qui m’a légué l’enseignement le plus précieux : savoir qu’il suffit de se battre pour transformer sa vie en destin.